Dewoitine D.520
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Technical features | ||
Wingspan | 10,20 m | |
Length | 8,60 m | |
Height | 2,57 m | |
Wing area | 15,97 m2 | |
Empty weight | 2036 kg | |
Gross weight | 2677 kg | |
Max speed | 534 km/h at 5500 m | |
Range | 1530 km at cruise speed | |
Engine | 1 x Hispano-Suiza 12Y45 of 935 hp | |
Armament | 1 x 20 mm HS 404 cannon + 4 x MAC 34 M 39 machnine guns |
CAEA's specimen |
The Musée de l’Air entrusted to Conservatoire de l’Air et de l’Espace d’Aquitaine D.520 n 603 which was stored dismounted in its reserves, it's one of the last three authentic surviving. Visible in the hangar. |
Documentary sources
Aircraft of World War II. Kenneth Munson. Ed. Ian Allan.
Le Dewoitine 520. Les ailes de gloire 8. Ed. L'escadrille.
Le Dewoitine 520. Jean Cuny. Docavia n°4. Ed. Larivière.
Dassault-Dornier Alpha-Jet
Dassault-Dornier
Entraînement et appui-feu
L'appareil du CAEA
L'Alpha Jet E85 est livré à l'armée de l'Air le 28 juillet 1981.
Il entre en service au Groupement Ecole 314 de Tours le 13 septembresuivant (314-UM puis 314-LW) pour y servir à la formation des pilotes de chasse.
Il part ensuite pour le Sud-Ouest, à l'Escadron de Transformation opérationnelle 2/8 "Nice" (8-NM) de Cazaux, puis au Centre d’Expérience Aérienne de Mont-de-Marsan (330-BR, 330-AL).
Il repasse par le GE 314 (314-LF) et l'ETO 2/8 (8-NS) avant de rejoindre le Centre d’Instruction TACtique 339 "Aquitaine" à Luxeuil (339-DM).
Retour à Cazaux, cette fois au sein de l’ETO 1/8 "Saintonge" (8-MT) puis direction Dijon à l'Escadron de Chasse et d'Entraînement 2/2 "Côte d'Or" (2-FF).
En 2011, portant l'immatriculation F-UGFF et sur la dérive le n° 1, il est l'avion du leader de la Patrouille de France.
Il y évolue jusqu'en 2019 en conservant son immatriculation mais change plusieurs fois de n° de dérive.
Stocké à Cazaux, il rejoint le CAEA le 28 mars 2022, transporté et remonté par le personnel de l'armée de l'Air et de l'Espace.
Il est présenté avec son pod fumigène.
Visible dans le hm2
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Transfert de Cazaux à Mérignac |
Alphajet E
Historique
En juillet 1969 les gouvernements français et allemand sont à la recherche d'un avion destiné à la fois au remplacement du Fouga Magister, du T-33A et du Mystère IVA d'entraînement côté français, et du Fiat G-91R d'attaque au sol côté allemand.
Trois projets furent proposés, le TA501 de Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation/Dornier GmbH, le E-650 Eurotrainer de Aérospatiale/MBB, le T-291 de VFW .
Le TA501 était lui-même issu d'une sélection des projets, à la prise de contrôle de Breguet, Marcel Dassault a demandé à son bureau d'études de lui présenter un projet : iI l'a comparé à ceux de Breguet et de Dornier, il a vu que celui de Dornier était le meilleur et l'a donc choisi pour le présenter à l'appel d'offres.
Le 23 juillet 1970 les deux gouvernements sélectionnent le TA501, qui prend alors le nom d'Alpha Jet. La version d'entraînement est désignée Alphajet "E" et celle d'attaque Alpha Jet "A".
Le programme spécifiait que les missions d'entraînement et celles d'appui tactique devaient être assurées par le même type d'appareil, aux équipements près. Les principales caractéristiques imposées étaient les suivantes : excellente visibilité aux deux places disposées en tandem, emploi de deux réacteurs double flux économiques et peu bruyants, excellentes qualités de vol notamment à basse altitude, cellule robuste permettant des facteurs de charge élevés près du sol, maintenance aisée et grande capacité d'emport d'armement.
La voilure est haute, en flèche de 28° à 25% de la corde. Le bord de fuite est entièrement occupé par des éléments mobiles : des volets de type Fowler à double fente et les ailerons. Le fuselage de conception semi-monocoque entièrement métallique est construit en trois sections : la pointe avant, intégrant le cockpit, la partie centrale, intégrant les entrées d'air, les points de fixation du train principal ; la partie arrière supportant les empennages et intégrant les points de fixation des moteurs. Le cockpit est équipé de sièges éjectables Martin-Baker AJR M4, pour les appareils français, Martin-Baker B10N "zéro-zéro" pour les appareils belges, Martin-Baker F10N, pour les avions du Qatar et de l'Egypte, et enfin de sièges Stencel S-III-S3AJ "zéro-zéro", pour les Alpha Jet allemands. Les empennages cruciformes sont d'une conception similaire à la voilure. L'atterrisseur se rétracte intégralement dans le fuselage.
Les moteurs retenus sont des Larzac 04 du Groupement d'Intérêt Economique Turboméca-SNECMA (G.R.T.S.) de 1250 kgp.
L'Alpha Jet dispose de 4 points d'emport sous la voilure, sur la version E seuls les points externes sont utilisés. Les deux variantes peuvent emporter sous le fuselage un pod canon DEFA 30 mm ou Mauser 27 mm avec une provision de 150 obus.
La version a dispose d'une particularité : la lutte contre hélicoptères. Dans ce cas, le siège arrière estd éposé et remplacé par un kit ECM.
Le premier prototype effectue son premier vol le 26 Octobre 1973 par Jean-Marie Saget. Quatre prototypes ont permis d'effectuer un programme d'essais très complet.
Suite à un appel d'offre de l'US Navy, un projet d'Alpha Jet d'école embarquée sur porte-avions a fait l'objet d'un accord de licence avec la Lockheed Aircraft Corp. Les principales modifications portaient sur l'atterrisseur et l'adjonction d'une crosse d'appontage, le projet ne fut pas retenu.
Production
La fabrication des avions était répartie entre différents constructeurs français, allemands et belges. Les voilures, les empennages, la partie arrière du fuselage, les trappes de train étaient assemblées en Allemagne, par Dornier, les parties avant et centrales du fuselage, intégrant le tronçon central de voilure, étaient construites par Dassault, la pointe avant et les volets de courbure par la SABCA, en Belgique, et l'atterrisseur par Messier-Hispano, en France, et Liebherr Aero Technik, en Allemagne. Les moteurs conçus sous maîtrise d'oeuvre de Turboméca et de SNECMA étaient réalisés avec MTU et KHD, en Allemagne. L'assemblage de la version d'entraînement étant réalisé par Dassault, celui de la version d'attaque par Dornier.
Le premier Alpha Jet de série (E1 version école) a volé le 4 Novembre 1977, le premier de la version A, le 12 avril 1978.
La SABCA a assemblé les Alpha Jet belges entre 1978 et 1980, désignés 1B, et a participé à la modernisation du cockpit en 2000, devant ainsi Alpha Jet 1B+.
26 appareils égyptiens, désignés MS1, ont été assemblés par l'Industrie Aéronautique Egyptienne (AOI), à Hélouan, plus 4 par Dassault.
Une version modernisée pour l'appui-feu a volé le 9 avril 1982, livrée à 6 ou 7 exemplaires au Cameroun et 15 à l'Egypte sous la désignation MS2, dont 11 assemblés sur place.
L'Alpha Jet 2, alias NGEA (Nouvelle Generation Appui) est basé sur le MS2 plus la capacité d'emport du missile Magic 2.
L'Alpha Jet 3 Lancier est équipé d'un cockpit à MFD (multifunction displays), d'un radar Agave ou Anemone, un FLIR, un télémètrer laser, de contre-mesures modernisées.
L' Alpha Jet E a été construit à 303 exemplaires et livré à 8 pays, dont la France (176 avions).
La version A a été produite à 175 exemplaires, princiaplement pour l'Allemagne, améliorée avec des moteurs Larzac 04-C20
Carrière
C'est le CEAM qui reçoit les premiers Alpha Jet E de série en mai 1978. La remise officielle des premiers appareils au GE 314 de Tours a lieu le 1er juin 1979, il est doté de 65 appareils à l'été 1981, puis la Patrouille de France est équipée de 12 avions. Les escadrons de chasse 1/8 Saintonge et 2/8 Nice de Cazaux sont respectivement équipés de l'Alpha Jet en décembre 1981 et novembre 1982 en remplacement du Mystère IV A.
Des Alpha Jet sont également affectés à des missions de liaison.
De plus, les bases de Cazaux et Tours ont accueilli la totalité des Alpha Jet de la défense belge jusqu'à leur rapatriement en janvier 2020.
80 étaient encore en parc en 2021 et, après leur rempalcement en 2023 par des Pilatus PC21 pour l'ETO, il en reste 53 pour l'Escadron d'Entrainement 3/8 Côte d'Or, chargé de la misssion "agressors" et pour la Patrouille Acrobatique de France.
Exportation
L'Alpha Jet a également fait l'objet de ventes à l'exportation avec les commandes de la Belgique (33), le Togo (5 avions), la Côte d'Ivoire (6 avions), le Maroc (24 avions), le Nigeria (12 ou 24 avions), le Qatar (6 avions), le Cameroun (6 avions) et l'Egypte (une quarantaine).
Des avions allemands ont été revendus ; 50 au Portugal, 12 au Defense Evaluation & Research Agency britannique (équivalent du CEV), 25 à la Thaïlande. la société canadienne Top Aces a repris une vingtaaine d'Alpha Jet A, ainsi que tous les Alpha Jet belges restants pour fournir le service d'agressors à l'USAF.
Des Alpha Jet volent en collection aux Etats-Unis et dans une patrouille acrobatique en Autriche.
Caractéristiques | ||
Envergure | 9,11 m | |
Longueur | 12,29 m | |
Hauteur | 4,19 m | |
Surface alaire | 17,50 m2 | |
Masse à vide équipé | 3.345 kg | |
Masse max. au décollage | 8.000 kg | |
Plafond | 16.000 m | |
Rayon d'action | 780 km | |
Vitesse max. à 10 000 m | M.0,85 | |
Réacteur | 2 Snecma/Turbomeca Larzac 04-C6 de 1.250 kgp sans post-combustion. |
Sources documentaires
Manuel de l'équipage Alpha Jet
Site aviation-fr.info
Site Armée de l'Air.
Site Défense belge.
Wikipédia
BookWiki
Dassault Mirage III NG / 50 M
Dassault Mirage III NG / 50 M
Missions multiples
L'appareil du CAEA
Le Mirage III NG (F-ZWVA) était préservé à Istres par le Conservatoire du Patrimoine Aéronautique Istréen.
Il a rejoint Bordeaux le 8 juin 2011, et sa destination finale est l'usine Dassault de Seclin (Nord).
Il s'agit à l'origine du Mirage III R n° 301 qui a effectué son premier vol en février 1963 aux mains d'Elie Buge. Pris en compte par l'armée de l'air le 12 mars 1963,
il alterne les séjours au CEAM, au CEV et Dassault jusqu'à son intégration à l'ER 2/33 Savoie( F-UINI) le 31 mars 1971.
Le 1er décembre 1975, il passe au 1/33 Belfort avant de rejoindre Châteaudun le 28 mars 1978.
En avril 1979, Dassault le loue auprès de l'armée de l'air pour le transformer en prototype du Mirage 50 qui vole pour la première fois le 15 mai 1979,
piloté par Patrick Experton. Dassault le rachète finalement à la fin de l'année pour 7 millions de Francs.
Transformé en Mirage 50K après adjonction de plans canard sur les entrées d’air, il revole le 27 mai 1981, toujours aux mains de Patrick Experton.
Il est destiné à confirmer les études préliminaires devant aboutir au Mirage IIINGLes essais confirmant les qualités aérodynamiques,
les commandes de vol électriques peuvent être alors installées, profitant de ’expérience accumulée sur Mirage 2000 et 4000.
Devenu Mirage III NG il effectue son "troisième premier vol" le 21 décembre 1982 pour terminer sa carrière à l'issue de son 172è vol après le salon de Farnborough en septembre 1984. Il est présenté une dernière fois au Bourget en 1987 avant d'être stocké à Istres et confié au Conservatoire du Patrimoine Aéronautique Istréen qui le cède ensuite au CAEA.
Devant le manque de place dans notre hangar, il est proposé à plusieurs usines Dassault Aviation pour le placer en pot de fleurs. Accepté par l’usine de Seclin (Nord), il y sera repeint début 2012 par Dassault Aviation Seclin chez un carrossier de poids lourds, puis remonté en avril 2012 par une équipe du CAEA.
A son arrivée à Mérignac
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Historique
Dans la seconde moitié des années 70, Dassault étudie des évolutions du Mirage III/5 articulées autour du réacteur Atar 9K50 qui équipe le Mirage F1 et dôté d'un radar pouvant être soit un Agave (du Super Etendard), soit un Cyrano IV (du Mirage F1) selon la mission principale, donc au choix du client. L'armement interne est composé de deux canons DEFA 552A de 30 mm.
Le prototype Mirage 50 est alors réalisé et vole le 15 mai 1979.
Deux pays l'ont commandé : le Chili et le Venezuela. Les appareils chiliens ont été modernisés par Empresa Nacional Aeronáutica de Chile (ENAER) à partir de juillet 1986 avec l'assistance technique de Israel Aircraft Industries (IAI). Les modifications portent sur le remplacement du radar par un Elta EL/M2001B, le HUD, et l'ajout de plans Canard en arrière des entrées d'air, il prend alors le nom de Pantera. Le Vénézuéla a également modernisé ses appareils.
Dassault poursuit les études qui aboutissent au Mirage III NG (Nouvelle Génération), réalisé à partir du prototype du Mirage 50.
Les différences résident principalement dans l'ajout de plans canards fixes derrière les entrées d'air, des commandes de vol électriques dérivées de celles du Mirage 2000, d'un apex prolongeant vers l'avant la voilure delta, d'une perche de ravitaillement en vol, tout en conservant l'ATAR 9K50 du Mirage 50.
L'augmentation de la masse au décollage par rapport au Mirage III permet un accroissement de la charge externe emportée.
Il effectue son premier vol le 21 décembre 1982 à Istres, pendant une heure au cours de laquelle il a atteint Mach 1 et une altitude de 11 500 m.
Au Salon du Bourget 1987 Dassault présente le Mirage 50 M, dérivé du III NG mais sans commandes de vol électriques.
Faute de commandes, il n'a pas été produit en série.
Le canard |
L'apex |
Envergure | 8,22 m | |
Longueur | 15,09 m | |
Hauteur | 4,50 m | |
Surface alaire | 35 m2 + 1 m2 | |
Masse max. | 14700 kg | |
Vitesse max. | Mach 2,2 | |
Plafond à Mach 2 | 16460 m | |
Réacteur | 1 SNECMA Atar 9K50 de 7060 daN de poussée avec PC | |
Armement | 2 canons DEFA 552 de 30 mm avec 125 obus par arme |
Actuellement sur le parking de l’Usine Dassault Aviation de Seclin
Sources documentaires
Aviation magazine n° 842.
30 ans d'avions Dassault.
Jane's all the aircraft 1986-87.
Minidocavia 19, Hervé Beaumont, ed. Larivière.
Mirage III, tome 3. B.Chenel, E.Moreau, P.Audouin. Ed. DTU.
Dassault Mirage 2000 B
Dassault Mirage 2000 B
Chasseur biplace d'entrainement L'avion du C.A.E.A, le 2000 B-01, est le prototype de la série des Mirage 2000 B.
Cet appareil vola pour la 1ère fois le 11 octobre 1980 aux mains de Michel Porta,
dont l'insigne (la Gypaète de la SPA 153) est porté sous le cockpit avant gauche.
Après les 1ers vols d'essais des spécificités biplace (conditionnement, CDVE, qualités de vol),
l'avion est présenté à divers salons aéronautiques et servit de banc d'essais de divers armements et du radar RDY.
Au 15 juillet 1992 le B-01 totalisait 1.039h25mn de vol en 1.108 vols.
Il finit sa carrière au CEV d'Istres en 1995 avant de nous être livré (novembre 95).
Il a participé à de nombreuses foires de Bordeaux sur le stand de la Défense
Cet avion a participé à un défilé de mode à Paris lors de la Fashion Week de janvier 2023.
Visible dans le hangar.
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Mirage 2000 B01 à la foire de Bordeaux | Janvier 2023 Mirage 2000 B01 à la fashion week | |
Janvier 2023 Mirage 2000 B01 à la fashion week |
Historique
Le Mirage 2000 B appartient à la 3éme génération d'avions de combat Dassault à porter ce nom célèbre; il poursuit le succès ininterrompu de ses prédécesseurs, les Mirage III et Mirage F1.
Résultat de la révision d'un programme initialement plus ambitieux (le biréacteur Mirage G8A, Avion de Combat Futur "ACF"), le monoréacteur Mirage 2000 est sélectionné par le Conseil de la Défense de la République le 18 décembre 1975.
Après l'aile en flèche choisie pour le Mirage F1 et l'ACF, Dassault est revenu à la voilure delta, celle-ci offrant grâce aux moyens de conception modernes, un excellent compromis entre la simplicité structurale, un poids réduit, les hautes vitesses horizontales, une grande vitesse ascensionnelle, et une grande maniabilité pour une machine de taille et de puissance relativement limitées. Bénéficiant des nouvelles technologies, le Mirage 2000 est très manoeuvrable dans toutes les configurations de vol grâce notamment aux commandes de vol électrique (CDVE) et à l'aile delta à cambrure variable.
Le 1er prototype vole à Istres le 10 mars 1978 aux mains de Jean Coureau.
Le 20 septembre 1977, la Direction Technique de Construction Aéronautique informe la société Dassault de la décision d'équiper l'Armée de l'Air en Mirage 2000 B, version biplace destinée à l'entraînement de la mission de la défense aérienne. Cet appareil, directement dérivé du monoplace, comporte tous les équipements nécessaires à l'exécution des missions air-air et air-sol, seul le volume de carburant est légèrement diminué et l'installation des canons est supprimée.
Le Mirage 2000 B 01 effectue son 1er vol à Istres le 11 octobre 1980 aux mains de Michel Porta, atteignant à cette occasion une vitesse de l'ordre de Mach 1,4.
Production
Hormis le prototype, assemblé à Istres, les Mirage 2000 B sont assemblés à l'usine de Mérignac.
52 Mirage 2000 B ont été produits dont 33 pour l'Armée de l'Air (n°501 à 533), avec les spécificités suivantes :
N° 501 à 514 : avions équipés du réacteur SNECMA M53-5 et du radar RDM (standard S3).
N° 515 à 533 : avions équipés du réacteur SNECMA M53-P2 et du radar RDI (standard S4).
Les Mirage 2000 RDM S3 vont voir leur carrière prolongée par conversion en Mirage 2000-5.
La cellule du Mirage 2000 B a servi de base au 2000 N (nucléaire, porteur de l'ASMP) et D (diversifié, armement conventionnel).
Voir le tableau de production toutes versions
Carrière
Le Mirage 2000 B est entré en service en 1984, il fait partie des unités de la Défense Aérienne, tout comme les 2000 C. Il est en service dans le 330éme escadron de chasse de Mont-de-Marsan (Centre d'Expérimentations Aériennes Militaire), ainsi que dans les 2éme, 5éme et 12éme Escadres de Chasse, au sein des escadrons suivants :
E.C 2/2 "Côte d'Or" à Dijon-Longvic.
E.C 1/5 "Vendée", E.C 2/5 "Ile de France" et E.C "Comtat-Venaissin" à Orange-Caritat.
E.C 1/12 "Cambrésis" et E.C 2/12 "Picardie" à Cambrai-Epinoy.
Fin 2005 le parc était de 101 Mirage 2000 C et B, 37 2000-5F, 81 2000 D, 67 2000 N.
Exportation
Tous les pays acquéreurs du Mirage 2000 ont pris en compte des 2000 B :
4 pour l'Egypte,
11 pour l'Inde,
2 pour le Pérou,
18 pour Abu-Dhabi,
11 pour la Grèce,
3 pour le Quatar,
12 pour Taïwan.
Envergure | 9,13 m | |
Longueur | 14,85 m | |
Hauteur | 5,20 m | |
Surface alaire | 41 m2 | |
Masse à vide | 7600 kg | |
Masse max. | 10960 kg | |
Vitesse max. | Mach 2,2 | |
Vitesse ascensionnelle | 305 m/s | |
Plafond opérationnel | 18000 m | |
Distance franchissable | 3355 km en convoyage | |
Facteurs de charge limites | +9/-4,5 g | |
Réacteur | 1 SNECMA M53-P2 de 6.565 kg de poussée à sec et 9.700 kg de poussée avec postcombustion |
Dassault Mirage 2000
Dassault Mirage 2000
Tableau de la production
Type | Construits 611 |
Dont | Transfo. en | Crashés au 30/09/2007 |
M2000 01 | 1 | |||
M2000 02 | 1 | 1 | ||
M2000 03 | 1 | |||
M2000 04 | 1 | |||
M2000 B01 | 1 | |||
2000 C | 124 | 37 | M2000-5F | ? |
2000 B | 30 | ? | ||
2000 H | 42 | ? | ||
2000 X7 | 1 | ? | ||
2000 TH | 7 | ? | ||
2000 EM | 16 | ? | ||
2000 BM | 4 | ? | ||
2000 P | 10 | ? | ||
2000 DP | 2 | ? | ||
2000 EG | 36 | 10 | 2000-5EGM | ? |
2000 BG | 4 | ? | ||
2000 DAD | 6 | 3 | 2000 DAD9 | 3 |
2000 RAD | 8 | 8 | 2000 RAD9 | ? |
2000 EAD | 22 | 18 | 2000 RAD9 | 4 |
2000 N01 | 1 | ? | ||
2000 N02 | 1 | ? | ||
2000 N | 75 | ? | ||
2000 BX1 | 1 | 1 | 2000 DAD9 | ? |
2000-5 C01 | 1 | ? | ||
2000-5 B01 | 1 | ? | ||
2000 EI | 48 | ? | ||
2000 DI | 12 | ? | ||
2000 EDA | 9 | ? | ||
2000 DDA | 3 | ? | ||
2000 D | 86 | ? | ||
2000 DAD9 | 11 | ? | ||
2000 RAD9 | 20 | 1 | ||
2000 H | 6 | ? | ||
2000 TH | 4 | ? | ||
2000-5 BGM | 7 | ? | ||
2000-5 EGM | 8 | ? |
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