Le 8 novembre 2007, en fin de matinée, le Fouga Magister n° 345 est arrivé au Conservatoire en provenance de Cognac.
Cet avion fait partie du Marché n°5439/60. Il a effectué son premier vol le 29 mars 1962 aux mains du pilote Grangette et été pris en compte par l'Armée de l'Air à l'Etablissement de l'Armée de l'Air 601 de Châteaudun le 24 avril 1962.
Sa première affectation est la BA 745, indicatif F-TGDX, code DX, jusqu'au 01.04.1966 ; puis il passe sous le même code au GE 313 jusqu'au 11.02.1969, date de son départ pour l'AIA de Clermont.
Il reprend du service le 24.06.1969 au GE 315, le 23 juillet 1969 il se pose sur le ventre. Il part en réparation chez Potez le 29.1.70 puis va à la Sogerma le 7.10.1970. Retour en unité le 27.1.71 au GE 315 au moins jusqu'au 16.11.1977, indicatif F-TEXB code 315-XB, probablement même jusqu'à son stockage à Châteaudun en date du 20 novembre 1979, d'où il est ressorti le 30 octobre 1981.
Il devient alors avion de liaison au profit de l'Escadron de Chasse 4/11 Jura basé à Mérignac, code 11-OD, semble t-il jusqu'en avril 1985 quand il est une fois encore stocké à Châteaudun.
De mai 1986 à février 1989 il est affecté à l'Escadrille d'Entraînement au Vol Sans Visibilité de la 12ème escadre, code 12-XL. Puis, il repart (c'est une habitude) à Châteaudun.
Le 13 février 1990 il est perçu par la Section Accueil Liaison et Entraînement de la 33ème Escadre de Chasse codé 33-XA où il a terminé sa carrière volante mi-1993. Devinez où il va ensuite ? Châteaudun bien entendu.
Ensuite il rejoint Rochefort pour la formation des élèves-mécaniciens, vraisemblablement jusqu'en avril 1999. Enfin il est stocké (eh non, pas à Châteaudun) à la BA 709 de Cognac.
Curieux hasard, le code 11-OD est le code factice qui a été donné à notre Fouga n°370, on a donc maintenant le vrai !
Fuselage sur le camion.
Daygloo délavé.
Déchargement des bidons.
Quel Hercule ce Gérard.
On sangle pour lever derrière...
... et devant.
Le Fouga suspend son vol.
On approche les berceaux.
C'est posé...
... un peu de travers ...
... alors on règle les berceaux.
Restait à décharger les ailes
qui sont maintenant sur leur bâti
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